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Rame guyane
Publié : mar. déc. 30, 2008 9:58
par Damien
Un rameur lillois participe à la traversée de l'atlantique à la rame :
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actua ... saut.shtml
Publié : mar. déc. 30, 2008 5:49
par jeremie
bruno il l'avait même pas mis sur la liste des sorties ..... sinon on se serait inscrit
Publié : mar. déc. 30, 2008 6:16
par bruno
jeremie a écrit :bruno il l'avait même pas mis sur la liste des sorties ..... sinon on se serait inscrit
Dommage que cela ne soit pas une randon'Aviron car cela nous ferait beaucoup de kms.
Nous serons quand même derrière lui pour le soutenir et suivre son avancée.
Publié : dim. janv. 11, 2009 11:38
par cecile
Délirant ! Hallucinant.... Il y a vraiment des timbrés, c'est génial !
Bruno, après la traversée de la Baie des Anges, je pense que tu es prêt pour cette transatlantique... Il faudrait juste que tu te bouges pour trouver un sponsor qui te fournisse le bateau !!!
Et puis comme ça on ira tous t'accueillir à ton arrivée en Guyane... Sympa les vacances!
Allez Allez, finie la Lune de Miel, c'est la reprise de la galère
Bon courage pour la reprise, ceci dit...
Publié : mer. janv. 28, 2009 1:40
par bruno
Pour vous faire rêver et réfléchir avant d'envisager de réaliser une telle aventure, voici deux photos de l'embarcation d'Henri Deboulogne:
Publié : dim. févr. 01, 2009 3:07
par Jean Pi
Mis à part le site "Rames Guyanes", Henri Deboulogne dispose-t-il d'un site web perso?
merci,
Jean Pi
Publié : sam. mars 14, 2009 11:26
par bruno
Un petit point sur la course:
Les 22 concurrents de la Bouvet Rames Guyane ont enfin passé le Cap Vert, la pointe la plus occidentale du continent Africain.
Les trois premiers au classement, Patrick Favre, Eric Lainé et Jean-Luc Torre.
Publié : mer. mars 18, 2009 4:52
par bruno
L’un des favoris Jean-Jacques Gauthier a abandonné, suite à un chavirage de son bateau. C'était lui qui avait remporté le prologue, il est également le détenteur du record du marathon sur rameur concept 2.
Jean-Jacques Gauthier a raconté qu’« après une journée aux avirons, je me préparais pour ma douche quotidienne. Il était 18 heures30 et les vents de nord nord-ouest soufflaient à 15 nœuds. Alors que je me rendais à l’avant du bateau pour remplir le seau, je suis tombé à la mer et lorsque j’ai sorti la tête de l’eau, le bateau était à l’envers. J’ai nagé jusqu’à lui et déclenché ma balise de détresse puis mis en place le protocole de pompage. C’était difficile car j’étais sur la coque et à chaque vague, je me faisais dégager. Au bout d’une demi-heure j’ai commencé à avoir froid mais après quatre heures d’effort, j’ai réussi à remettre l’air à l’avant. Néanmoins, le bateau ne se redressait pas compte tenu du déséquilibre avec l’arrière, je me suis alors mis sur la quille et j’ai joué de tout mon poids pour le remettre à l’endroit. Il a fallu que je m’y reprenne à quatre reprises avant de réussir. Lorsque le bateau s’est enfin redressé, je me suis écroulé dedans et j’ai eu un malaise, je me sentais terriblement oppressé. »
Il apparaissait évidemment pour lui de mettre un terme à son aventure. « J’ai pris la décision d’abandonner lorsque j’étais à l’envers. Je me suis alors dit que si je m’en sortais, je laissais tomber et je rentrais retrouver ma famille. Maintenant, je suis sur le Guyavoile, je récupère un peu. Je vais débarquer aux Îles du Cap Vert et mon bateau va être pris en remorque sur Dakar », a-t-il rapporté sur le site de Bouvet-Rames Guyane. Lors de l’édition 2006 de Rames Guyane, une blessure l’avait poussé à abandonné.
Quant à
Henri Deboulogne, il est actuellement 22ème à 220 miles du premier Patrick Favre. Il avance à une moyenne de 2.2 noeuds.
Il souffre du mal de mer depuis le départ et est actuellement victime de déshydratation. Courage à toi Henri, il te resterait 2039 miles à parcourir si avec ton courage tu parviens à poursuivre la course
Point de la course à 13h:
1er Patrick Favre
2ème Patrick Hoyau
3ème Mathieu Bonnier
...
22ème Henri Deboulogne
Publié : mer. mars 18, 2009 5:01
par bruno
Et bien cela évolue vite pour Henri, je viens d'apprendre son abandon:
C’est la mort dans l’âme qu’Henri Deboulogne nous a annoncé son abandon ce matin. Il a tout essayé mais suite à un contact téléphonique avec un médecin, la décision a été prise. « Je suis malade et je n’ai pas réussi à me réhydrater de façon suffisante depuis dix jours. Jene peux rien avaler même pas de l’eau et je n’ai fait que quatre repas depuis le départ Il faut arrêter, ça dure depuis trop longtemps». Une grande faiblesse qui ne lui permet plus de ramer autant qu’il le devrait afin de faire de l’ouest, graal de ces rameurs transatlantique à la recherche des Alizés. Néanmoins, il y a cru. « C’est vrai que le week-end dernier, tout allait mieux, les vents s’étaient calmés et je pouvais enfin m’alimenter et ramer. Mais depuis hier, j’ai de nouveau une mer forte et c’est l’enfer pour moi. Je suis triste, mais j’ai tout donné pour lutter contre les vents de nord-nord ouest en ramant nuit et jour. Hélas, ça n’a pas marché ». Des vents contraires qui freinent le skipper dans sa progression auxquels s’ajoutent des contre-courants, bête noire de tous ceux qui ne se sont pas assez éloignés des côtes. « Je ne peux plus me battre contre ces courants qui sont comme un tapis roulant qui me dirige vers l’est. J’ai essayé de trouver la porte de sortie mais je n'ai plus de forces ». Le bateau accompagnateur «Mélody » fait actuellement route vers lui afin de lui prêter assistance. Il sera sur zone dans la soirée.
Publié : jeu. mars 19, 2009 2:54
par bruno
C'est confirmé, Henri Deboulogne comme Jean-Jacques Gauthier ont tous deux renoncé à leur rêve, c'est malheureusement l'abandon pour eux.
Les autres concurrents (20) rencontrent, depuis deux jours des conditions de mer de folies avec d'énormes vagues. Tous souffrent. Mer croisée, vent de plus de 20 nœuds, creux de trois mètres…Les conditions de navigation sont périlleuses depuis plus de 48H et pour les rameurs, la vie à bord de leur embarcation de 8 mètres devient traumatisante et dangereuse. Alors afin de sécuriser la navigation, ils ballastent et enfilent leur harnais dès qu’ils sortent le nez dehors. Certains réussissent à se mettre aux avirons mais la plupart font bannette. Voici quelques mots des sportifs en course:
Trop dangereux
« Depuis deux jours c’est vraiment dur, les vagues qui cognent, la mer démontée et le vent qui souffle très fort ». Karl Barranco fait partie de ceux qui partent au front. « Je rame comme un barjot mais je me fais peur, tout à l’heure j’ai failli me faire retourner». Malgré ces conditions casse bateaux, il se cale et souque. Même combat pour Pascal Vaudé qui rame avec ses ballasts pleins mais qui a néanmoins failli chavirer trois fois.
Quelques milles plus à l’est, Didier Lemoine a choqué. Enfermé à l’intérieur, il rampe de la bannette à la bouilloire et lit « La longue route » entre deux déferlantes. « C’est pas la peine de ramer c’est trop dangereux, cette nuit ça tapait si fort que j’ai eu peur que le safran ne tienne pas le choc, c’était impressionnant ».
Désert liquide
Intermède houleux dans une mer étrangement déserte « depuis deux ou trois jours, on ne voit plus rien, ni cargo, ni oiseau, juste les vagues toujours plus grosses ».
Dans ces conditions, certains rameurs partis sans préparation physique pansent les bleus. «J’ai mal de partout et je commence à ressentir les limites de mes os de 57 ans ». Jean Pierre Habold qui compare son lieu de vie à un tonneau au milieu de l’Atlantique redéfinit ses repères. L’heure n’est pas à la détente. « Ca fait mal d’être toujours à quatre pattes, quoi que tu fasses, tu es toujours en recherche d’équilibre. Alors quand la mer est affreuse, tu te fais peur ». Et mal « aux avirons, tu te fais de sacrés retours de manivelles. Soit tu lâches tout soit tu te casses le bras, c’est un truc de dingue ».
Et puis la bête…
Il faut bien l’avouer, ce matin, les rameurs étaient à la peine…Mais pour les faire tenir, l’océan leur réserve quelques beaux plans séquences. Petite ou grosse bestiole, à chacun sa récompense. Hier Patricia et sa belle histoire de baleine venue lui rendre visite après une crise de désespoir... Aujourd’hui Karl Barranco et son cachalot au plus près de son bateau. Naviguant aux ras des flots, ils étaient au même niveau. Ils auraient pu se toucher. Et puis la bête est partie et a tracé sa route…
Point de la course à 13h:
1er Patrick Favre à 1775 miles de l'arrivée
2ème Patrick Hoyau à 23.9 miles du 1er
3ème Mathieu Bonnier à 29.1 miles du 1er