Marathon d'Alma au Canada le 12 juillet 2008

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sandrine

Message par sandrine »

SOS jeremie :oops:

je ne suis peut être pas douée mais je ne comprends pas quel mot de passe il faut mettre pour acceder aux photos d'helene. Il ne manque pas quelquechose?
jeremie
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Message par jeremie »

zut, en fait il faut être ami d'Hélène (pas que dans la vie, dans facebook aussi) pour pouvoir consulter ses photos.

la je peux rien pour toi sauf te les montrer un jour ou je suis la.
sandrine

Message par sandrine »

Dernieres nouvelles de nos rameurs avant leur arrivée... Ils viennent d'atterrir à Zurick.
A l'attention de ceux qui souhaiteraient les accueillir à la gare, il n 'y a pas de retard jusqu'à présent donc 15h59 à lille europe.

:D :D :D :D
bruno

Message par bruno »

Nous voilà de retour sur Lille. Nous sommes arrivés à 16h15 hier mercredi. Tous sains et saufs exceptés mon entorse qui se porte cepedant beaucoup mieux.

Le Canada est une superbe pays et les canadiens sont vraiment sympathiques et très accueillants. :D
bruno

Message par bruno »

Pour vous donner encore plus envie d'aller découvrir le Canada et pourquoi pas, participer au marathon d'Alma l'année prochaine, j'ai adressé à Jérémie une nouvelle série de photos de notre voyage et de nos activités. J'espère que Jérémie pourra publier ces nouvelles photos dès ce soir.

je vous invite vraiment à découvrir ces nouvelles photos!
jeremie
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Message par jeremie »

L'upload est en cours dans 2 minutes c'est fini, manque juste un lot de photos que bruno devra me retransmettre.

Il y a une photo d'un tableau de bord qui fera envie à bien des mecs...
bruno

Message par bruno »

Comme je vous l'avais promis, voici le récit de la journée du samedi 12 juillet qui est celle de notre marathon d'Alma.
Le récit du reste de nos vacances au Canada, beaucoup moins en détail sera ajouté dans l'édito (onglet loisir, lien éditorial) prochaînement.

Je vous souhaite beaucoup de courage pour la lecture. :roll:



Samedi 12 juillet
Afin de réveiller nos corps avant l'épreuve physique qui nous attendait, tout le monde se leva entre 5h et 5h30. Déjeuners sucrés pour les uns, salés pour les autres, chacun se prépare à sa manière. Le stress règne chez nombreux d'entre nous. Des douleurs se pointent dans nos muscles, sont-elles fictives ou réelles, la course nous le dira peut être.
Annie, vainqueur l'année dernière en Double avec Geneviève l’entraîneuse du club d'aviron d’Alma et cette année coach de cette même Geneviève qui sera seule en solo, nous accompagne en camping-car afin de nous montrer la route de Desbiens lieu du départ. Annie, par sa fougue et son énergie déstresse l'atmosphère et nous aide à penser à autre chose qu'à notre lourde tâche du jour. 45 minutes plus tard, nous découvrions le site de Desbiens où tous les bateaux, chaloupes et avirons attendaient leurs propriétaires du jour. Après les derniers préparatifs et un tartinage abondant de crème solaire car le soleil rayonnait, nous quittons le camping-car et opérons les derniers détails sur nos bateaux.
Le départ des chaloupes est donné dès 9h, une boucle est proposée sur le bras de Desbiens avant de partir vers le lac St-Jean. Cela nous permet de les voir deux fois et d'exprimer notre admiration envers ces hommes et femmes qui rament par deux dans les chaloupes lourdes de 120 kg. Même si ces bateaux ne sont plus maintenant en banc fixe, l'effort est énorme car le bateau étant fort enfoncé dans l'eau, il faut à chaque mouvement le relancer. On se demande encore comment des femmes très menues pouvaient arriver à faire avancer leur lourde embarcation.
Il est temps pour nous de descendre les avirons de la bute en herbe où ils sont entreposés, puis de les mettre à l'eau et de monter à bord. Les bateaux mis à l'eau, nous effectuons nos réglages de planches, puis après uniquement quelques mètres pour s'échauffer nous nous alignons sous le pont qui est aujourd’hui la ligne de départ.
10h, le départ des bateaux solos est donné, celui des Doubles sera donné une minute plus tard. La largeur du bassin et la situation des 3 bouées, pour faciliter le demi-tour, qui se trouvaient à environ 1 km a permis de réguler les positions. Tout se passa sans encombre et sans casse contrairement à l'édition précédente. 1 Km de plus effectué, nous repassions sur la ligne de départ mais en sens contraire afin de s'élancer vers le lac. Le chaleureux public présent nous donna, par leurs applaudissements, du cœur à l'ouvrage, fort nécessaire pour accomplir la tâche qui nous attendait.
C'est une longue ligne droite de près de 20 kms qui s'offrait à nous pour commencer. J'ai la chance lors de ces premiers Kms de faire du bord à bord avec un autre skiffeur, jeune compétiteur. Ceci permis de conserver un train constant et de ne pas s'endormir. Pascal, un peu plus seul, se trouvait éloigné de nous à une distance comprise entre 40 et 60 mètres. Aux alentours du dixième km, les premiers Doubles pointaient leur nez, je reconnais parmi eux le Double mixte composé de Maryline et Christian, leur bateau glissait bien, leur moral était au beau fixe et était gonflé à bloc. Au quinzième km voyant Pascal faire sa remontée, je décide d'accélérer quelque peu l'allure pour voir ce que le skiffeur qui m'accompagnait avait dans le ventre. De résistance, il n'en eut pas car il se fit lâcher irrémédiablement et bientôt dépasser par Pascal. Il semblait essuyer une belle défaillance.
Les kms suivants se firent aux cris de supporters déchaînés, dans un bateau suiveur, qui encourageaient le Double féminin en tête de leur catégorie. De temps à autre un encouragement m'était destiné afin que je reste au coté du Double et leur apporte une certaine émulation à poursuivre leur effort. La cadence, en nombre de coups minute, du Double était beaucoup plus élevée que la mienne. Par la suite, j'ai appris qu'ils avaient raison, car les bateaux étant lourds (beaucoup plus lourds que les skiffs auxquels nous sommes habitués à Lille), j'usais plus d'énergie dans les jambes pour le relancer alors qu'une cadence plus élevée m'aurait certainement ménagé davantage.
Je m'étais, au départ, programmé une pause toutes les 30 minutes afin de mettre dans ma bouche la pipette de mon « camelback » rempli d'eau isostar afin de m’hydrater. A la 3ème pause, je la fis un peu plus longue car je devais commencer à m'alimenter, ce sera deux bananes séchées au menu et cette fois du gatorade en bouteille. Comme Pascal avait sa montre en avance de deux minutes par rapport à la mienne, je le voyais s'arrêter deux minutes avant moi et repartir également deux minutes avant moi. Nous avions la même tactique de base.
Mon arrêt me fit perdre la compagnie du premier Double et m'associa avec le second double féminin de la course. L'ardeur des supporters était égale aux précédents, certains criaient et chantaient pendant que d'autres mangeaient sandwichs et petits plats qui me faisaient fort envie. Là encore, je reçus quelques encouragements de leur part. Je ne souhaitais pas me faire dépasser par le Double afin de ne pas tomber dans le sillage du bateau moteur suiveur qui serait émetteur de vagues s’il continuait à suivre leurs deux rameuses.
En plus des bateaux des organisateurs qui nous servaient d'escorte, nous croisions des bateaux de touristes de type vedette et des jets skis, venus pour visionner la course ou tout simplement se montrer et se faire plaisir. Pour ses bateaux, nous avions de belles vagues qui démontaient le lac Saint-Jean très calme initialement, heureusement pour nous. Certaines années, selon les habitués du lac Saint-Jean, les vagues atteignent des hauteurs de 7 pieds soient un peu plus de 2 mètres. Dans de telles conditions, peu d'avirons auraient pris le départ et encore moins nombreux auraient été les bateaux à pouvoir terminer la course.
Enfin, voilà la fin de la ligne droite atteinte, l'apparition de la grande bouée est un soulagement, même si je ne savais pas à quelle distance nous étions du départ et donc de l'arrivée. Une nouvelle ligne droite s'ouvrait à nous, les cuisses devenaient très douloureuses alors que les bras semblaient encore en bon état de marche. Pour mes cuisses, je m'inquiétai donc, auprès d'un bateau proche de moi, de la distance restant à parcourir. J'ai du mal comprendre car la réponse fut que je devais encore faire quelques kms pour atteindre seulement la mi-course. Ce fut un gros coup au moral pour moi, je me demandais comment il me serait possible de faire une distance encore plus grande dans mon état de fatigue. Je poursuivais néanmoins ma route après m'être arrêté un peu plus longtemps que les fois précédentes.
Soudainement, je vis au loin un bateau suiveur que je reconnaissais, c'était celui qui accompagnait le skiffeur qui m'avait longtemps accompagné. Si dans un premier temps, je pouvais penser que seul le bateau escorteur se rapprochait, je compris vite que le skiff le précédait. Sa remontée fut tonitruante, ce n'était pas un 10 ou 20 coups à cadence soutenue mais un rythme tenu en permanence pendant plusieurs kms. Cela rappelle le lendemain d'un « jour sans » de Landis dans le tour de France 2007 où il fit un réel exploit solitaire. Quoi qu'il en soit, je le vis se rapprocher de moi très rapidement. Après avoir dépassé dans un premier temps Pascal, il me déposa littéralement 2 minutes plus tard en 3 coups d'aviron. Autant dire de suite, que je ne le vis plus jamais de loin ou de près. Ne connaissant pas son temps final à l'arrivée, je ne sais pas le temps qu'il a pu me prendre mais l'addition doit être lourde s'il a réussi à continuer jusqu'à la fin à un tel rythme.
Nous étions réellement au 30ème km, même si je pensais être seulement à mi-parcours. Mes cuisses me faisaient de plus en plus mal, mon moral miné par ma non possibilité de résistance face à un adversaire que j’avais tenu jusqu'alors très aisément, j'envisageais mal la suite et pensais sérieusement à l'abandon. Le fait d'avoir bu uniquement de l'eau enrichie (gatorade et isostar), me faisait très mal au ventre, certainement une réaction chimique. J'avais le moral dans les chaussettes et je dus m'arrêter de ramer pour réfléchir à ce que j’allais faire. Pascal qui n'était plus très loin de moi arriva à ma hauteur et, à ma surprise, était accompagné du Double composé de Viviane et Hélène. Je leur fis part de ma déchéance et de mon état défectueux. Ils m'encouragèrent tous les trois à repartir en m'expliquant qu'ils étaient fort fatigués eux aussi. Ils semblaient pourtant, tous, avoir un bien meilleur moral que moi. Tout en poursuivant à boire et à manger une barre de céréale chocolatée, j'expliquais mon état aux occupants de l'escorte où se trouvait Charles le propriétaire du bateau dans lequel je ramais. Il m'annonça deux possibilités, où j'arrêtais la course pour ne pas avoir de problème de santé ou, si je m'en sentais encore les forces, je finissais de m'alimenter et reprenais la course tout doucement en pensant que dès l'entrée de « La grande décharge » nous bénéficierons d'un courant favorable qui facilitera la rame. Je décidais de m'accrocher et repartais à quelques distances derrière le trio. L'arrêt m'avait fait du bien, je forçais davantage avec les bras pour soulager mes cuisses et essayais de faire glisser au maximum mon bateau devenu encore plus lourd dans mon esprit. Même s'il y avait du mieux, je me disais que je ne retrouverai jamais mon état des 20 premiers kms. J'appris plus tard à l'arrivée, que Christian, maintenant loin devant avec Maryline, avait connu, lui aussi, quelques soucis de digestion pour avoir absorbé rapidement un peu trop d'eau et avait émis trois belles gerbes parties directement dans le lac. Il rencontra également quelques crampes qui l'obligèrent à relever quelques instants ses jambes en l’air pendant que Maryline continuait à ramer pour limiter la perte de temps. Malheureusement pour nous tous, aucune photo ou vidéo ne témoignera de ce moment.
Je tiens particulièrement à remercier Charles et les personnes qui l'accompagnaient dans son bateau moteur car ils m'encouragèrent à poursuivre et m'aidèrent à dominer mes douleurs. Tout doucement, j'avançais, Charles me guidant de près, cela m'évitait de dévier de ma route et d'ajouter des mètres inutiles à mon goût. Pascal et le Double Viviane et Hélène n'ayant pas cette chance d'avoir une escorte proche avait plus de mal à trouver le chemin idéal, ce qui me permis de me rapprocher d’eux de temps à autre. Quelques dizaines de minutes plus tard nous attaquions le début de « La grande décharge » (nom donné ainsi car la rivière est l'alimentation d'un barrage hydroélectrique et non pas parce qu’elle est polluée d’ordures). Ce n'était plus les petites vaguelettes du Lac St-Jean, mais un bouillonnement constant. Les premiers mètres furent franchis sans ramer afin de stabiliser le bateau et éviter de faire le plein d'eau. Une cinquantaine de litres se déversèrent néanmoins dans mon bateau quand un bateau moteur lancé à pleine vitesse ajouta une vague supplémentaire. Le moral était tout de même meilleur car nous avions enfin le courant avec nous, mais les cuisses n'étaient elles pas de retour et me chagrinaient davantage. Charles, devant mon masque de souffrance me signala que je pouvais désormais me laisser dériver jusqu'à la ligne d'arrivée, mon bateau dérivant à 2 km/h. Je lui répondis que je n'étais pas d'accord avec lui car ne souhaitant pas arriver seul à minuit.
Quelques kms plus loin et des moments de souffrance supplémentaires, mon bateau suiveur m'annonçait qu'il ne restait que 30 minutes à ramer, Charles rectifia rapidement en m'annonçant qu'il ne me restait que 12 minutes dans le but de me gonfler le moral, mais j'eus tout de même quelques soupçons dans ses paroles. Un quart d'heure plus tard, je compris qu'il y avait vraiment tromperie. Charles rectifia en disant qu'il entendait le speaker annoncer l'arrivée, je devais être devenu sourd car je mis encore quelques kms avant d'entendre les premiers sons.
Les arrêts boissons se rapprochèrent de plus en plus. Je compris que Viviane et Hélène devaient faire de même car l'écart restait constant. Nous fûmes chaudement applaudis par les passagers des bateaux moteurs venus à notre rencontre et par les spectateurs et baigneurs placés sur les berges ou sur les îles.
Enfin, j'atteignis les bouées du parcours final, il devait rester 200 ou 300 mètres, Charles et mon escorte me félicita d'être allé jusqu'au bout, moi je les remercia chaudement de m'avoir permis de repartir et aidé sur toute la fin du parcours à entretenir un rythme de rame. J'entendis soudainement le speaker qui annonçait l'arrivée de Pascal et bientôt celle du Double des filles, je ralentis encore davantage afin de profiter de ces derniers moments, je leva le poing rageur et laissa échapper quelques larmes de bonheur et de soulagement d'en avoir presque terminé.
Quand le speaker annonça mon arrivée, sous l'ovation du public amassé sur la plage, je me laissai glisser jusqu'à la ligne qui était la plage tant désirée. Quelle joie d'en finir, un petit déséquilibre à la descente du bateau, bien que aidé par les sauveteurs des premiers soins, et je fus debout content de retrouver tout le monde. Immédiatement, une journaliste est venue recueillir mes premières sensations et ce que nous pensions du marathon. Elle me demanda si je souhaitais refaire le marathon l'année prochaine. Je lui répondis que c'était « non » aujourd'hui mais que demain je dirai peut être le contraire. En tous cas, ce ne sera plus en solo mais en Double avec Sandrine si elle veut bien relever le défi avec moi.
Martine arrivait bientôt, elle aussi très heureuse d'en terminer après avoir longtemps ramé seule. Plusieurs organisateurs, escorteurs et journalistes sont venus nous féliciter et nous interroger sur ce que nous pensions de cette aventure et défi. Même Mario Pelletier le vainqueur des hommes en solo arrivés plus d'une heure avant nous est venu nous donner une chaleureuse accolade. Je lui promis que nous l'aiderions à réaliser son projet de venir ramer en Europe en lui proposant une sympathique randonnée, rallye ou course que nous organiserons lors de sa venue.
Les photos, interviews, félicitations et accolades de sportifs ou d’organisateurs se multipliaient. Cela changeait complètement des moments de solitude que nous avions pu connaître pendant près de 5 heures d’effort. Martin Coté, nous avoua même, qu’il ne pensait pas, avant le début du marathon, que beaucoup de rameurs lillois iraient jusqu’au bout de la course. Nous étions tous heureux de l’avoir démenti.
Le temps que chacun ait mangé quelques fruits frais et eut la chance de subir un massage réparateur sur ses muscles meurtris, nous avons, excepté Pascal emmené à Desbiens par un véhicule pour rechercher notre camping-car, regagné notre emplacement de camping. Nos voisins canadiens qui avaient appris que nous avions participé au marathon, nous offrirent une bière locale et un morceau de fromage avec un bout de pain. Le geste était là aussi très chaleureux, surtout quand on sait que le prix des fromages au Canada est très élevé car essentiellement importé d'Europe.
Une heure plus tard, Pascal était de retour avec notre maison de vacances, nous pouvions nous rafraîchir avant de rejoindre en plein centre d'Alma le reste des rameurs et les organisateurs, pour quelques discours, un repas très convivial et la remise des bourses et des coupes. C'était l'occasion à Martin Coté, président des Festinâmes depuis 11 ans, de laisser sa place après avoir énoncé quelques unes de ses décisions qu'il a pu prendre lors de ses dernières années pour non seulement faire perdurer l'évènement mais aussi le développer avec par exemple l'ajout de coulisses aux chaloupes ou l'intégration, il y a deux ans, des avirons dans la course.
Après le repas, nous étions invités à un nouveau concert de groupes canadiens. Avec notre fatigue, nous ne pûmes nous éterniser et saluions nos hôtes tous très chaleureux.
Une belle journée que nous étions tous heureux de terminer après avoir tous réalisé notre défi.
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vincentl
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Message par vincentl »

Ciao
Merci Bruno pour cet excellent Récit :shock:
Je Suis peut être un rêveur mais je ne suis pas le seul

vincentl
vincentd

Message par vincentd »

Merci Bruno pour ton récit passionnant (voir même émouvant!), tu devrais songer sérieusement à l'écriture...
Pascal F
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Message par Pascal F »

ci-joint une copie de l'article "sport saguenay lac saint jean" :

Samuel Lapointe et Yohan Gagné gagnent le 42km de Festirame
Éric Gagné et Nicolas Proulx abandonnent
Par Normand Simard nosim@sportsaglac.com
...........
Aviron solo
Au volet «aviron», il y a eu un record de 19 embarcations. En classe «solo», chez les hommes, aucune surprise n’a été notée avec une victoire relativement facile de Mario Pelletier, en 3h41m24. Samuel Lavoie l’a suivi, au fil de l’arrivée, avec un chrono de 4h09m09s, accusant un retard important de quelque 28 minutes. Mathieu Corbin a obtenu le 3e rang avec un temps de 4h49m05s.

La 4e position est allée à Pascal Fournier du Club de Lille de France, avec un temps 4h57m27s. Il a été suivi d’un avironneur du même club, soit Bruno Provensal, qui a terminé les 42 kilomètres avec un temps de 5h17m.

Du côté de Provensal, c’est grâce à lui que les avironneurs français sont venus tenter l’expérience de faire le marathon du lac Saint-Jean. Ils ont adoré la région, mais ont trouvé leur expérience de réaliser les 42 kilomètres sur cette mer intérieur, fort ardue.

Du côté des dames, en solo, Geneviève Tétreault de Chicoutimi était en feu avec une première place non équivoque. Son temps: 4h24m. Sa poursuivante, Catherine Litchen du Club d’aviron de Montréal a concédé 27 minutes à la championne. Martine Bazinette du Club de Lille de France a obtenu le 3e rang avec un chrono de 5h11m34s. Marie-Claude Chapdelaine a clôturé le classement solo avec un temps de 5h27m23s. Soulignons que madame Chapdelaine a accouché d’un bébé, il y a sept semaines. Il s’agissait de sa première expérience en aviron, elle qui avait déjà connu beaucoup de succès au volet de la chaloupe à rames.
Aviron tandem
Par ailleurs, en aviron tandem, la meilleure performance est allée à Émilie Fortin et Lydia Tremblay avec un temps de 4h30m50s. Pour leur part, Élisabeth Morel et Émilie Girard ont récolté la 2e position, en 4h30m50s, suivies de Kathleen Landry et Véronique Desbiens, 4h32m51s.

Concernant la 4e place, elle est allée au duo Vivianne Fournier et Hélène Rio du Club de Lille (France), en 4h49m24s. Johanne Lachapelle et Hélène Diéval du Club d’aviron de Laval ont suivi, au 5e rang, montrant un chrono de 5 h20m02s.

En tandem mixte, Linda Ritchie et Michel Trahan du Club de Laval ont réussi un temps de 4h01m54s. Pour leur part, Christian Andries et Maryline Noisette du Club de Lille de France ont terminé l’épreuve de 42 kilomètres en 4h38m13s. En tandem, on a noté un abandon, soit celui du duo Audrey Larouche et Julie Lavoie.
..........
Cette finale constituait la 35e épreuve de Festirame. Tout s’est fort bien déroulé, sur un lac relativement calme et une belle température.

Pour Martin Côté, le président du Crcr, il s’agissait de son Chant du Cygne. Il quittera l’organisme après la passation des pouvoirs, qui devrait se faire dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle normalement prévue pour la mi-septembre. On parle de plus en plus de Bernadette Girard pour lui succéder à la tête du Crcr. Madame Girard, une championne rameuse, avait déjà annoncé que la finale de Festirame aura été sa dernière course, en carrière et qu’elle s’en allait en retraite de cette discipline de la rame
Verrouillé